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5 signes extérieurs de violences conjugales.

Lorsqu'une femme est victime de violences, la honte et la peur la paralysent. La plupart du temps, pour éviter d'être démasqués, les violents évitent soigneusement les parties du corps les plus visibles, et lorsque les violences sont d'ordre psychologique, il peut s'avérer encore plus difficile de les détecter.

Les principaux signes permettant de détecter la présence de violences au sein du couple.


Elle est votre amie, votre collègue de travail, un membre de votre famille, votre voisine... Vous avez observé certains changements dans son humeur et son comportement. Elle est peut-être victime de violences conjugales.


1 - Les traces physiques.


Certains violents évitent généralement d'atteindre les parties visibles du corps, notamment le visage. Mais lors d'une chute, la pommette, le nez ou l’œil peuvent être touchés. Vous la saisissez par le bras, ou constatez une douleur lors d'une accolade, vous devez être alerté.e lorsque la questionnant :

  • sa réponse est évasive, fuyante ou incohérente ;

  • sa voix est tremblante ;

  • elle vous paraît nerveuse et semble avoir peur.


2 - La peur.


Une femme victime de violences conjugales (physiques, psychologiques, sexuelles, économiques...) est en permanence en proie à la peur. Lorsque vous êtes ensemble en extérieur, elle scrute constamment les alentours, surveille et utilise son téléphone, abrège le temps des sorties, ou les annule au dernier moment. Lorsque vous discutez avec elle de son couple, vous remarquez qu'elle a peur de son conjoint, qu'elle craint constamment de le mettre en colère. En sa présence, elle est effacée, repliée sur elle-même alors qu'il répond à sa place aux questions qui lui sont posées et/ou tient des propos méprisants et disqualifiants sur son physique, sa façon de s'habiller, d'élever les enfants.


3 - L'isolement.


La plupart des femmes victimes de violences s'isolent elles-mêmes ou le sont par leur conjoint qui leur interdit purement et simplement de sortir, mais cela peut aussi reposer sur un sentiment de honte et sur la peur d'être mises en situation d'humiliation. Beaucoup souhaitent aussi préserver leurs proches. Leur isolement peut aussi être dû à une image erronée du violent, apparemment bien sous tous rapports aux yeux de son entourage. Les manipulateurs narcissiques savent renverser la situation à leur avantage et passer eux-mêmes pour des victimes.


4 - La culpabilisation et l'enfermement.


La culpabilisation, étroitement liée à la peur est le principe-même de la violence. Elle en est l'arme la plus redoutable car elle convainc la victime qu'elle mérite ce qui lui arrive et qu'elle porte la responsabilité des violences exercées contre elle. Le conjoint violent la persuade jour après jour qu'elle ne vaut rien, que nul autre que lui ne l'aimera autant. Ces éléments sont détectables lors de conversations avec la victime, elle s'excuse et l'excuse en permanence.


5 - Dépression, alcoolisme, drogues et troubles divers.


Selon Quarante-neuf études dont près de la moitié avaient des échantillons de plus de 900 femmes, il a été observé des associations statistiquement significatives entre les violences conjugales et la dépression, l'anxiété et la consommation de drogues. S'ajoutent douleurs chroniques, céphalées, migraines, asthénie et anorexie. Ces signaux sont principalement observés par les médecins urgentistes lors d'une consultation en soins primaires.


La grossesse et l'intensification des violences.


L'arrivée d'un bébé dans la famille est une période particulièrement à risque pour les victimes alors que l'enfant devient un rival pour le conjoint violent. L'on observe souvent que les coups reçus le sont au niveau du ventre, entraînant parfois la perte de l'enfant. En même temps, le nouveau-né rend les femmes plus vulnérables car il constitue un moyen de pression supplémentaire pour le conjoint violent. Enfin, une autre période à risque est celle de la séparation, où le conjoint redouble d'une violence pouvant aller jusqu'au féminicide.


Lorsque l'on est en présence de violences conjugales, il est de notre responsabilité morale et sociale de les signaler. Victime de violences sexuelles ou sexistes, un portail de signalement gratuit, anonyme et disponible 24h/24 et 7 jours sur 7. Il est accessible depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone, sous la forme d’un tchat. La discussion interactive instantanée et personnalisée permet un échange individualisé avec un policier ou un gendarme spécifiquement formé à la prise en charge des victimes de violences sexuelles et sexistes.


Vous êtes victime de violences conjugales ou pensez en être témoin et désirez en discuter avec nous ?


Portail du Gouvernement


Je suis victime ou témoin de violences sexuelles ou sexistes



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