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La sexualité un trésor de bienfaits

Dernière mise à jour : 10 juin 2021

L’activité sexuelle a des répercussions sur le corps et l’esprit et la liste de ses bénéfices présumés peut paraître sans fin. En dehors des questions de reproduction, plaisir et intimité, le sexe semble avoir un impact plus que positif dans plusieurs domaines de la vie courante, tels le travail, les performances physiques et intellectuelles, l’engagement relationnel.

Pour des corps et esprit en pleine santé.


Une activité sexuelle satisfaisante est bénéfique à bien des égards.


Une immunité renforcée.


Être sexuellement actif une à deux fois par semaine serait idéal pour booster le système immunitaire. Une étude menée par Carl Charneski et Frank Brennan, Université de Pennsylvanie, a démontré que les personnes s’accordant sur cette fréquence augmenteraient leur taux d’immunoglobulines A (IgA) de 30%. Les IgA sont des composants de notre système immunitaire qui jouent un rôle essentiel dans la protection de la barrière intestinale en empêchant les bactéries pathogènes de circuler de l’intestin vers le sang. Pour Clifford Lowell, immunologiste de l’Université de Californie, plus nous faisons l'amour et plus nous exposons notre corps à rencontrer des agents infectieux que le système immunitaire devra combattre en produisant de grande quantité d'IgA.


Une meilleure santé cardiaque.


Toutes les activités physiques qui sollicitent raisonnablement le cœur sont bénéfiques en matière de santé. Lors d'un rapport sexuel, l'excitation s'accompagne d'une augmentation de la fréquence cardiaque qui atteint son apogée au moment de l'orgasme. Les hommes qui pratiquent hebdomadairement en seraient les principaux bénéficiaires surtout après 50 ans. Leur risque de subir une crise cardiaque se réduirait de 45%. C’est du moins ce qu’affirme une étude publiée dans l’American Journal of Cardiology.


D’une façon largement admise par la communauté scientifique, les problèmes cardiaques ne devraient pas avoir de répercussions fâcheuses sur la vie sexuelle. Les crises cardiaques ou les douleurs de poitrine ne surviennent que rarement lors d’une séance de galipettes et la plupart du temps, l’activité ne présente aucune contre-indication pour peu que l’affection soit stabilisée. Si l'on se fie aux données collectées par les chercheurs, dans le feu de l’action, l’élévation du rythme cardiaque serait comparable à celle que l’on peut observer lors d’un effort modéré. Il est tout de même important de préciser que les scientifiques ne tiennent pas compte des variations d'intensité des ébats amoureux. Cela dit, si l’on peut grimper deux étages sans ressentir de douleur poitrinaire, on peut envisager sans risque de vivre pleinement sa sexualité.


Une diminution de la tension artérielle.


Ce sont les femmes matures qui tireraient le plus de bénéfices des relations sexuelles en matière de tension artérielle. Une recherche entreprise sur un groupe de femmes entre 57 et 85 ans a révélé que celles qui prennent du plaisir à faire l'amour, notion essentielle, seraient moins enclines à l’hypertension.


Notons que l'hypertension impacte la circulation sanguine dans une mesure qui peut contrarier l’afflux de sang dans la zone pelvienne et par voie de conséquence altérer la qualité des relations sexuelles. Le fait a un caractère plus ostensible chez les hommes, l’hypertension masculine engendrant des épisodes plus ou moins récurrents de dysfonctions érectiles. Pour les femmes, l’hypertension serait dommageable en termes de libido et d’intérêt pour l’activité sexuelle.


Des vertus antalgiques.


" Non pas ce soir, j’ai mal à la tête ! " Éviter les relations sexuelles en prétextant un furieux mal de tête n’est pas forcément la bonne attitude à adopter, car lors d’une recherche conduite par l’Université allemande de Munster, il a été montré que 60% des migraineux et 37% des personnes souffrant de céphalée en grappe connaissaient une amélioration de leur état après un rapport coïtal. Les endorphines, analgésiques naturels libérés pendant l’acte, seraient à l'origine de ce soulagement. Une autre étude a mis en évidence que le plaisir procuré par une masturbation vaginale provoquait des effets similaires.

Une réduction du risque de cancer de la prostate.


Éjaculer régulièrement serait susceptible de maintenir une prostate en pleine santé et de réduire considérablement le risque de cancer de la glande. Les hommes produisant plus de vingt éjaculations mensuelles verraient la probabilité d’être touchés par ce type de cancer fortement réduite. L’éjaculation permettrait de nettoyer la prostate des carcinogènes et des matières permettant leur développement et/ou entraver la survenue des microcalcifications prostatiques impliquées dans le développement de la maladie.


Une amélioration de la qualité du sommeil.


Le déficit de sommeil est un problème majeur de santé public dans les sociétés industrialisées. Selon une étude de l’INSV/MGEN de 2015, un tiers des Français souffriraient de troubles du sommeil. Ils sont ainsi des millions à prendre des somnifères. Si la solution peut apporter quelques soulagements, le traitement chimique de ce problème n’est pas sans répercutions sur la santé. Pour bien dormir, oubliez les médicaments et faites l’amour !


La prolactine libérée immédiatement après l'orgasme chez l'homme comme chez la femme, est une hormone qui joue un rôle déterminant dans le sentiment de satiété sexuelle. C’est à elle que l’on doit la sensation d’être rassasié après une conclusion heureuse. Mais pas seulement. En s’associant à l’ocytocine, elle déclencherait un état de somnolence propice à l’endormissement.


Au cours d’un rapport sexuel, les femmes voient leur niveau d’œstrogènes s’élever de façon significative. Il a été démontré que ceci améliorait leur cycle de sommeil paradoxal.


Chez les hommes, le cortex préfrontal, siège des fonctions cognitives complexes (langage, prise de décision et autres fonction exécutives) et coordinateur des comportements et émotions, s’éteint après l’orgasme. Ce processus de mise en veille momentanée est en lien avec une émission d’ocytocine et de sérotonine connues pour leurs effets soporifiques.


L’activité sexuelle serait donc un moyen naturel de lutte contre les troubles du sommeil.

Un destressant.


Le stress est à la source de nombreux problèmes de santé, maux de tête, troubles du sommeil, douleurs musculaires, affaiblissement du système immunitaire et dépression chronique. Une activité coïtale régulière permettrait de faire baisser le niveau de stress induit par les tracas de la vie quotidienne. De nouveau, l’ocytocine semblerait être impliquée dans le processus.


Un booster de l’activité cérébrale.


Différentes équipes de chercheurs ont travaillé sur la relation mémoire-sexe et montré que les rapports coïtaux permettaient de stimuler les facultés mémorielles. Il a été avancé que les pratiques sexuelles favorisaient la création de nouveaux neurones dans l’hippocampe, une région cérébrale impliquée dans les apprentissages et la mémorisation.


Un allongement de la durée de vie.


Vivre plus longtemps en faisant l’amour ? C’est possible. Des chercheurs on suivi un millier d’hommes entre 45 et 59 ans pendant 10 ans. Ils ont montré que ceux ayant régulièrement des orgasmes avaient une meilleure espérance de vie.

Une meilleure confiance en soi.


En complément des effets bénéfiques pour la santé, la sexualité permettrait de gagner en bien-être et équilibre émotionnel. Les résultats d’une recherche entreprise sur un groupe d’étudiants, publiés dans Social Psychology and Personality Science, ont permis de montrer que ceux pratiquant le sexe occasionnel avaient une meilleure estime d’eux-mêmes que les autres. D’une manière générale, l’activité sexuelle semble ouvrir des perspectives de bien-être aussi bien chez les femmes que chez les hommes.


Si nous pouvons affirmer de façon empirique que l’activité sexuelle est porteuse de bénéfices, il est intéressant de constater que des études sérieuses corroborent ce que nous ressentons dans nos corps et âmes lorsque nous faisons l’amour.


Cependant, il faut nuancer le propos en rappelant que la qualité de la sexualité n’est pas une valeur absolue, mais relative. Toutes les études produites partent, sans l’exprimer clairement, du postulat de relations sexuelles satisfaisantes pour les deux parties du couple. Nous savons malheureusement que la réalité n’est pas aussi monochrome et que dans nombreux couples les rapports sexuels sont de médiocre qualité. L'épanouissement est donc la condition sine qua nonne pour tirer le maximum de bénéfices de l'activité sexuelle.

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